Journal
Le Journal se compose de huit parties qui couvrent différentes périodes de la vie du compositeur, entre 1965 et 1982. En 1991, Cage en donna une lecture qui fut enregistrée puis éditée sous forme de huit CD. Le Journal dépasse de très loin le cadre musical, accumulant les anecdotes et les récits philosophiques, et il s’adresse avec finesse et ironie au lecteur.
Présentation
John Cage présente ainsi ce Journal, précisant le sous-titre qu’il lui a donné : « Avant Noël, je suis allé voir ma mère qui vit dans une maison de santé (elle a eu une attaque cardiaque il y a deux jours qui l’a rendue impotente). Je lui ai dit que j’avais écrit trois textes pour rendre le monde meilleur Elle a dit : « John ! Comment oses-tu ? Tu devrais avoir honte ! » Puis elle a ajouté : « Tu me surprends. » Je lui ai demandé si, connaissant l’état dans lequel était le monde, elle ne croyait pas qu’il y avait lieu de le rendre meilleur. Elle a dit : « Oui, certainement. Ça tombe sous le sens ».
Le Journal se compose de huit parties qui couvrent différentes périodes de la vie du compositeur, entre 1965 et 1982. En 1991, Cage en donna une lecture qui fut enregistrée puis éditée sous forme de huit CD. Le Journal dépasse de très loin le cadre musical, accumulant les anecdotes et les récits philosophiques, et il s’adresse avec finesse et ironie au lecteur. Comme dans Silence, la disposition typographique fait partie du texte lui-même, et elle a été ici respectée à la lettre.
John Cage
Cage réalise une œuvre qui ne s’inscrit pas dans l’idée de composition propre à la pensée musicale occidentale, mais ouvre en son sein une faille qui débouche sur l’art sonore. En bousculant les idées reçues, notamment par ses écrits, qui développent sa philosophie de la musique, il suscite à la fois une grande fascination et des débats sans fin sur le sens de la musique.